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LOI TRAVAIL
– La cessation d’activité de l’entreprise
Depuis que la Loi Travail a été votée, de nombreuses choses ont changées, notamment dans le cadre de licenciements économiques, et sont appliquées depuis le 1er Décembre 2016.
Dans une telle conjoncture, une baisse significative (par exemple du chiffre d’affaires) est relevée à partir du moment où, en comparaison avec la même période de l’année précédente, la baisse est au moins égale à :
1 trimestre pour une entreprise de moins de 11 salariés (soit une TPE)
2 trimestres pour une entreprise d’au moins 11 salariés et de moins de 50 salariés
3 trimestres consécutifs pour une entreprise d’au moins 50 salariés et de moins de 300 salariés
4 trimestres consécutifs pour une entreprise d’au moins 300 salariés
➢ Ordonnance du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales
➢ Ordonnance du 22 septembre 2017 relative à la prévisibilité et la sécurisation des relations de travail
➢ Ordonnance du 22 septembre 2017 portant diverses mesures relatives au code de la négociation collective
➢ Ordonnance du 22 septembre 2017 relative à la prévention et à la prise en compte des effets de l’exposition à certains facteurs de risques professionnels et au compte professionnel de prévention
– accord portant RCC et son contenu,
– conséquences pour les salariés,
– information du comité social et économique,
– procédure de validation par le DIRECCTE de l’accord portant RCC,
– RCC et revitalisation des territoires affectés.
Compte Prévention Pénibilité
Son taux est fixé à 0,01 %.
Lien vers le site de l’URSSAF
Lien vers le site de la MSA
Source : CNAMS Janvier 2017
L’employeur déclare l’exposition des salariés à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels, « au regard des conditions habituelles de travail caractérisant le poste occupé, appréciées en moyenne sur l’année », notamment à partir des données collectées à partir du document unique.
Pour établir cette déclaration et évaluer les salariés exposés à la pénibilité, l’employeur peut également se référer aux postes, métiers ou situations de travail définis à l’accord de branche étendu ou au référentiel de branche, en tenant compte des mesures de protections collectives ou individuelles appliquées. Les branches disposent de 6 mois pour mettre en place des référentiels afin d’aider les entreprises.
► Pour rappel, l’employeur qui utilise les référentiels de branche homologués ou les accords de branche étendus n’est pas redevable des majorations de retard et pénalités financières en cas de contentieux.
Les conditions d’homologation des référentiels de branche sont les suivantes :
– Le référentiel de branche est homologué par arrêté conjoint des ministres du travail et des affaires sociales, après avis du Conseil d’orientation des conditions de travail (Coct).
– Le référentiel de branche ne peut être établi que par une organisation professionnelle représentative de la branche concernée, dans la limite de son champ d’activité.
– Il ne peut y avoir qu’un seul référentiel pour chaque branche ou pour chaque champ d’activité d’une branche.
– Le référentiel présente l’impact des mesures de protection collective et individuelle sur l’exposition des salariés à la pénibilité.
Le référentiel est réévalué selon une périodicité qu’il détermine, et au plus tard tous les 5 ans.
Si cela n’est pas encore fait, nous invitons les branches professionnelles à s’emparer du sujet dans les meilleurs délais.
Entrée en vigueur des 6 facteurs restants le 1er juillet 2016
L’entrée en vigueur des 6 facteurs de pénibilité restants (postures pénibles, manutentions manuelles de charges, agents chimiques, vibrations mécaniques, températures extrêmes et bruit) est reportée du 1er janvier 2016 au 1er juillet 2016.
Comme le préconisait le rapport Lanouzière, la définition du travail répétitif est modifiée et se présente comme suit :
Par ailleurs, il est précisé que ne constitue pas du travail de nuit au sens de la pénibilité, « les nuits effectuées dans les conditions de travail en équipes successives alternantes ».
Suppression de la fiche pénibilité et déclaration de la pénibilité via la DADS ou la DSN
Un décret du 30 décembre acte la suppression de la fiche pénibilité et son remplacement par une déclaration. L’employeur déclare une fois par an à la CNAV, via la DADS ou la DSN, les facteurs de pénibilité et l’exposition des salariés à la pénibilité. En cas d’erreur dans sa déclaration, l’employeur a la possibilité de la corriger.
Utilisation des points pénibilité obtenus par le salarié. Les points acquis par le salarié au titre de la pénibilité peuvent être utilisés pour se former, travailler à temps partiel ou partir à la retraite plus tôt.
Le salarié qui souhaite utiliser ses points le fait via un formulaire homologué qui mentionne :
– ses nom, prénom et numéro d’inscription au répertoire national d’identification des personnes physiques (= n° de sécurité sociale), date de naissance et adresse postale ;
– le nombre de points qu’il souhaite utiliser ;
– le titre de la formation professionnelle s’il souhaite utiliser ses points à cet effet ;
– la durée de travail souhaitée, sa durée de travail actuelle ainsi que la durée de travail applicable à l’entreprise, s’il désire réduire son temps de travail.
Si le salarié utilise ses points pour se former, le plafond du montant de l’heure de formation financée est fixé à 12 €.
Lorsque le salarié utilise ses points pour passer à temps partiel, l’employeur en informe un mois avant la caisse de retraite et lui transmet:
– copie de l’avenant au contrat de travail du salarié bénéficiant de la réduction de son temps de travail ;
– copie des trois derniers bulletins de salaire de ce salarié ;
– relevé d’identité bancaire de l’employeur.
Le médecin du travail peut demander à l’employeur les informations déclarées au titre de la pénibilité. Le médecin du travail peut demander à l’employeur la communication des informations déclarées au titre de la pénibilité. Ces informations peuvent compléter le dossier médical du salarié.
Facteurs de risques « agents chimiques dangereux »
Un arrêté du 30 décembre 2015 précise la liste de classes et catégories de danger mentionnée à l’article D.4161-2 du code du travail (concerne les agents chimiques dangereux), ayant trait aux facteurs de risques professionnels et aux seuils d’exposition. Enfin, un dernier arrêté définit la grille d’évaluation aux agents chimiques dangereux. L’employeur procède à une évaluation à l’aide de cette grille qui prend en compte le type de pénétration, la classe d’émission ou de contact de l’agent chimique concerné, le procédé d’utilisation ou de fabrication, les mesures de protection collective ou individuelle mises en place et la durée d’exposition.
Deux types de pénétration (en l’espèce, de voies d’exposition) sont prises en compte, la voie respiratoire et le contact cutané. L’ingestion qui peut résulter d’un contact main souillée-bouche n’est pas prise en compte (interdiction de manger, boire au poste de travail et conditions d’hygiène à mettre en place).