Mes factures
– pour les sociétés dont le siège social est situé dans les départements : 01, 03, 07, 08, 09, 10, 12, 15, 16, 17, 18, 19, 21, 23, 24, 25, 28, 31, 32, 33, 36, 37, 39, 40, 41, 42, 43, 45, 46, 47, 48, 51, 52, 54, 55, 57, 58, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 73, 74, 79, 81, 82, 86, 87, 88, 89, 90.
– CISD de SARCELLES (22 bis, avenue du 8 Mai 1945, 95200 SARCELLES),
pour les sociétés dont le siège social est situé dans les départements : 11, 14, 2A, 2B, 26, 27, 30, 34, 50, 53, 61, 72, 76, 78, 84, 92, 93, 95.
pour les sociétés dont le siège social est situé dans les départements : 02, 04, 05, 06, 13, 22, 29, 35, 38, 44, 49, 56, 59, 60, 62, 75, 77, 80, 83, 85, 91, 94.
Si on ne pratique pas l’escompte, faut-il l’indiquer en toutes lettres sur les factures ?
Réponse : oui, dès lors que le client est un professionnel et que le paiement n’est pas effectué au comptant. Ceci est obligatoire en vertu de l’article L.441-3 du code de commerce. On peut par exemple porter la mention : « Escompte pour paiement anticipé : néant », ou encore : « Pas d’escompte en cas de paiement anticipé ».
Source Gérant de SARL, novembre 2021
La réponse est NON.
Le paiement en espèces est même le seul moyen de paiement qu’un professionnel ne peut pas refuser (sous peine d’une amende de 150 €).
Toutefois, le paiement en espèces d’un particulier à un professionnel ou entre professionnels est interdit au-delà de 1.000 € (sauf si le débiteur a son domicile fiscal à l’étranger, auquel cas ce plafond est porté à 15.000 €). Par conséquent si la somme totale due est supérieure à ces montants, le professionnel doit refuser son paiement en espèces.
De plus, un professionnel reste en droit de refuser un paiement en espèces dans les cas suivants :
- si le nombre de pièces utilisées par le consommateur pour un paiement est supérieur à 50,
- s’il n’a pas de monnaie suffisante pour rendre la monnaie. C’est le consommateur qui doit faire l’appoint,
- si la pièce ou le billet est trop abimé ou lui semble suspect,
- s’il s’agit de pièces ou de billets retirés de la circulation,
- si la pièce ou le billet est libellé en devise étrangère (sauf si vous acceptez les devises).
Source : article R.642-3 du code pénal.
Source : Gérant de SARL.com
- Un délai plus court que les 30 jours peut être décidé, par exemple un paiement comptant à la livraison ou à la réalisation du service.
- Les parties peuvent négocier d’autres délais, tels que 45 jours à la fin du mois suivant l’émission de la facture, à condition que cela soit spécifié dans le contrat sans être abusif envers le fournisseur.
- Pour les factures périodiques couvrant plusieurs livraisons ou services distincts réalisés pour une même personne au cours d’un mois, le délai ne doit pas dépasser 45 jours à partir de la date de la facture.
- Un délai de 60 jours à partir de l’émission de la facture peut être convenu, soit par le biais d’une clause dans les CGV, soit par accord entre les parties.
- Dans le cas de ventes de biens destinés à être livrés en dehors de l’Union européenne par un professionnel bénéficiant de la franchise de TVA, le délai ne doit pas excéder 90 jours à partir de la date de la facture, à condition que cela soit spécifié dans le contrat sans être abusif envers le fournisseur.
- Ajouter 45 jours à la fin du mois au cours duquel la facture a été émise.
- Ajouter un délai de 45 jours à la date d’émission de la facture, puis considérer la fin du mois suivant comme point de départ.
Le décret n° 2022-725 du 28 avril 2022 prévoit qu’à partir du 15 mai 2022, tout entrepreneur individuel doit indiquer sur ses factures, notes de commandes, tarifs et documents publicitaires ainsi que sur toutes correspondances et tous récépissés concernant son activité la dénomination utilisée pour l’exercice de l’activité professionnelle incorporant son nom ou nom d’usage précédé ou suivi immédiatement des mots : “ entrepreneur individuel ” ou des initiales : “ EI ”.
Chaque compte bancaire dédié à son activité professionnelle doit également contenir la dénomination dans son intitulé.
Cela concerne tout entrepreneur individuel c’est-à-dire toute personne qui exerce une activité professionnelle en son nom propre, donc y compris les auto-entrepreneurs (mais hors régime de l’EIRL).
Article R526-27Version en vigueur depuis le 15 mai 2022
Création Décret n°2022-725 du 28 avril 2022 – art. 2
Pour l’exercice de l’activité professionnelle mentionnée au premier alinéa de l’article L. 526-22, et sans préjudice des articles D. 123-235 et D. 123-236, l’entrepreneur individuel utilise une dénomination incorporant son nom ou nom d’usage précédé ou suivi immédiatement des mots : “ entrepreneur individuel ” ou des initiales : “ EI ”.
La dénomination figure sur les documents et correspondances à usage professionnel de l’intéressé.
Chaque compte bancaire dédié à son activité professionnelle ouvert par l’entrepreneur individuel doit contenir la dénomination dans son intitulé.
Au sens et pour l’application de l’article L. 526-23, à défaut d’immatriculation, la première utilisation de la dénomination vaut date déclarée de début d’activité pour identifier le premier acte exercé en qualité d’entrepreneur individuel.
Conformément à l’article 4 du décret n° 2022-725 du 28 avril 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 15 mai 2022.
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Réponse : d’une manière générale, tous les frais réclamés au client, à des titres divers, doivent être inclus dans la base imposable à la TVA.
Toutefois, il est admis que les frais d’envoi par colis postaux échappent à cette règle, et soient donc exonérés de TVA, si les deux conditions suivantes sont réunies :
– les marchandises sont transportées aux risques et périls de l’acheteur ;
– les frais de port sont refacturés au client pour leur montant exact.
Les deux conditions ci-dessus doivent être réunies simultanément. C’est-à-dire que même si les frais d’envoi sont refacturés pour leur montant exact, ils sont assujettis à la TVA si l’entreprise demeure responsable des biens en cas de dommage, de destruction, de perte ou de vol, afin de les délivrer matériellement et juridiquement à leur acheteur. Dans ce cas en effet, le fisc considère que ces frais constituent des charges d’exploitation et non des simples « débours » avancés au nom et pour le compte de son client.
Sources : www.gerantdesarl.com
A compter du 1er janvier 2023, tous les acomptes sont désormais assujettis à la TVA et nécessitent la délivrance d’une facture
Jusqu’à aujourd’hui seuls les acomptes à valoir sur une prestation de service, obligeait à la délivrance d’une facture.
Désormais, les acomptes à valoir sur une future vente de chiot ou chatons, oblige à la délivrance d’une facture.
La conséquence de cette disposition, pour les entreprises assujetties à la TVA est que celle-ci devra être déclarée et reversée au titre du mois de son encaissement.
La loi de finances pour 2023 a étendu l’exigibilité de la TVA aux acomptes reçus préalablement à la livraison de « bien » sous condition que tous les éléments de la future livraison soient déjà connus au moment du versement de l’acompte (biens ou services désignés avec précision).
LES ARRHES NE SONT PAS CONCERNEES PAR CETTE DISPOSITION
Ainsi, les éleveurs qui utilisent les contrats de réservation du SNPCC n’ont pas d’obligation de délivrance de facture.
Source : article 269, 2-a du CGI : BOI 21-12-2022.
La facture électronique n’avait jusqu’à récemment pas d’existence juridique. Aujourd’hui, elle est obligatoire pour l’ensemble des transactions avec le secteur public et le sera progressivement pour toutes les opérations interentreprises domestiques.
Pourquoi généraliser la facturation électronique entre entreprises ?
L’article 26 de la loi de finances rectificative pour 2022 prévoit l’obligation de facturation électronique dans les échanges entre entreprises assujetties à la TVA et établies en France.
Cette obligation poursuit plusieurs objectifs :
- renforcer la compétitivité des entreprises grâce à l’allègement de la charge administrative, à la diminution des délais de paiement et aux gains de productivité résultant de la dématérialisation. Pour une entreprise, le coût d’une facture électronique est inférieur à celui d’un timbre-poste alors que celui d’une facture papier est supérieur à 10 euros ;
- simplifier, à terme, les obligations déclaratives des entreprises en matière de TVA grâce à un pré- remplissage des déclarations ;
- améliorer la détection de la fraude, au bénéfice des opérateurs économiques de bonne foi ;
- améliorer la connaissance en temps réel de l’activité des entreprises pour permettre un pilotage de la politique économique au plus près de la réalité économique des acteurs.
Quelles sont les entreprises concernées et quand ?
La mise en œuvre de la facturation électronique sera effectuée en 3 temps, selon l’effectif des entreprises Il est fixé un calendrier progressif de déploiement de la facturation électronique par les entreprises :
- à compter du 1er juillet 2024 en réception pour l’ensemble des assujettis,
- à compter du 1er juillet 2024 en transmission pour les grandes entreprises,
- à compter du 1er janvier 2025 en transmission pour les entreprises de taille intermédiaire,
- à compter du 1er janvier 2026 en transmission pour les petites et moyennes entreprises et microentreprises.
Les obligations d’e-reporting suivent le même calendrier.
Qu’est-ce qu’une facture électronique ( = e-invoicing) ?
Une facture électronique est une facture émise, transmise et reçue sous une forme dématérialisée et qui comporte nécessairement un socle minimum de données sous forme structurée, ce qui la différencie des factures « papier » ou du PDF ordinaire.
La liste de ces données, dont le nombre varie en fonction des normes de formats, est définie par un arrêté du 7 octobre 2022.
Sont ainsi précisées les données devant figurer sur les factures électroniques émises à compter du 1er juillet 2024, puis du 1er janvier 2026.
Elle sera adressée au client par l’intermédiaire d’une plateforme de dématérialisation, qu’il s’agisse du portail public de facturation ou d’une autre plateforme de dématérialisation. L’utilisation de factures électroniques par tous permet des économies pour l’ensemble des entreprises et constitue un levier de modernisation de la chaîne de facturation en simplifiant sa gestion et son suivi et en favorisant la réduction des délais de paiement.
Pour en savoir plus, consulter la rubrique facturation électronique sur le site des impôts.
Qu’est ce que le « e-reporting » ? Pourquoi transmettre des données de transaction ?
Le e-reporting est la transmission à l’administration de certaines informations (par exemple, le montant de l’opération, le montant de la TVA facturée …) relatives à des opérations commerciales qui ne sont pas concernées par la facturation électronique. Il s’agit des opérations de vente et de prestation de services avec des particuliers (ou transactions « business to consumer », BtoC, comme le commerce de détail) ou des transactions avec des opérateurs établis à l’étranger (exportations, livraisons intracommunautaires …). L’e- reporting permet de reconstituer l’activité économique d’ensemble d’une entreprise : complémentaire à la facturation électronique, il permettra, à terme, de proposer aux entreprises un pré-remplissage de leurs déclarations de TVA.
Pour en savoir plus, consulter la rubrique e-reporting sur le site des impôts.
Comment émettre et recevoir des factures ?
Les factures des fournisseurs parviendront aux entreprises sous forme électronique par le biais de la (ou les) plateforme(s) choisie(s). Cette plateforme peut être la même que celle du fournisseur, une plateforme distincte ou le portail public de facturation. De même, pour l’émission des factures de l’entreprise à ses clients, il faudra utiliser les services d’une plateforme. Toute entreprise est libre de choisir la ou les plateforme(s) de dématérialisation de son choix, plateforme partenaire et/ou portail public de facturation, en fonction de ses besoins. La plateforme doit pouvoir offrir un aperçu de la facture.
Les travaux de construction du portail public de facturation (vraisemblablement Chorus Pro) sont en cours pour permettre le déploiement d’une expérimentation dès le 3 janvier 2024, avant l’entrée en vigueur du dispositif.
Quelles sanctions en cas de non-respect des obligations ?
Le non-respect des obligations de facturation et de transmission des données de facturation donnera lieu à une amende :
- 15 € par facture en cas de non-émission d’une facture sous format électronique, plafonnée à 15 000 € par année civile ;
- 250 € en cas de non-respect à l’obligation de e-reporting, plafonnée à 15 000 € par année
Source : CNAMS – Novembre 2022
La facturation électronique : de quoi s’agit-il ?
- Les coordonnées des parties concernées.
- La date de la vente ou de la prestation de service.
- La description précise des produits ou services fournis.
- Le prix unitaire hors taxe et les éventuelles réductions accordées.
- La date d’échéance du règlement et les pénalités en cas de retard.
- L’adresse de facturation, si elle diffère de celle du client, ainsi que le numéro du bon de commande si applicable.