Au fil des réunions, le SNPCC, membre du CNOPSAV au titre d’expert Animaux de Compagnie, a participé en deux mois à de nombreuses réunions et dans les groupes de travail suivants :
- Responsabiliser tous les acteurs,
- Faire évoluer les pratiques
- Être réactif face à la maltraitance »
Une stratégie en 5 axes pour 5 groupes de travail a été mise en place :
- Partager la connaissance et promouvoir l’innovation
- Responsabiliser tous les acteurs
- Faire évoluer les pratiques
- Être réactif face à la maltraitance
- Informer le grand public des avancées
Quand bien même les débats étaient très majoritairement tournés vers les animaux de rente, vous trouverez ci-dessous les diverses interventions que nous avons pu faire : (extraits des PV validés par les membres du CNOPSAV)
Groupe de travail : Responsabiliser tous les acteurs
SNPCC
Mme LE ROUEIL estime que l’établissement de guides de bonnes pratiques est inutile si l’on ne tient pas compte des modes d’expression des animaux et si ces guides ne sont pas basés sur des éthogrammes spécifiques. Elle indique que le SNPCC travaille depuis près de dix ans avec des éthologues et qu’il est indispensable que les formations initiales ou continues aient des référentiels intégrant les études et connaissances scientifiquement démontrées.
La responsabilisation de l’ensemble des acteurs de la filière est une nécessité, tout le monde en convient. Cependant, il est tout aussi essentiel de responsabiliser les maîtres de chiens, en ayant recours à des éducateurs canins professionnels, travaillant en « méthodes positives ». La notion de hiérarchie entre le maître et son chien n’a aucun fondement scientifique et induit des comportements humains vis à vis des chiens/chats totalement différents selon comment on perçoit sa relation à l’animal. Il convient aussi de sensibiliser les enfants au risque de morsure, et donc aux comportements à éviter. En ce sens, des formations relatives à la prévention des morsures dans les écoles primaires pourraient être mises en place, dans le cadre d’un programme national. Mme LE ROUEIL demande à M. JOLY si les BAC entreprise canine et féline et BP éducateur canin pourraient être revus en intégrant les notions de comportement animal dont elle vient de parler.
Groupe de travail : Faire évoluer les pratiques
Le SNPCC fait état des attentes de la filière canine et féline en matière d’identification des troubles comportementaux réellement liés aux pratiques d’élevage, afin de corriger celles-ci. Il évoque notamment le développement des métiers de service impliquant des animaux et qui génère le développement du transport. À cet égard, le SNPCC est favorable au maintien de la formation TAV (Transport des animaux vivants) de existant à l’heure actuelle, en le révisant si besoin dans son contenu, les deux heures du CCAD sur le sujet, si elles permettent une bonne approche, ne sont pas suffisantes. Le SNPCC insiste par ailleurs sur la nécessité de réfléchir à l’euthanasie des chiens et chats – notamment des chatons ou chiots de quelques jours – et où les éleveurs se retrouvent dans la même situation éthique et économique que pour les autres espèces. ELe SNPCC attire enfin l’attention du groupe de travail sur l’éducation canine, en méthodes positives, et sur l’engagement nécessaire en faveur de la suspension de l’utilisation de certains types de colliers, ou au moins réglementer son utilisation et sa vente.
Groupe de travail : Être réactif face à la maltraitance
Le SNPCC attire l’attention des participants sur les éleveurs de chiens et de chats, qui peuvent se laisser déborder par le nombre d’animaux. Le moment où l’éleveur bascule dans une détresse personnelle le conduisant à de la maltraitance animale est difficile à détecter. De surcroît, la saisie d’animaux de compagnie ajoute souvent au drame.
Mme LE ROUEIL propose que les fonds de l’ICAD, délégation de service public et qui ne sont pas des fonds professionnels, soient utilisés pour les animaux de compagnie afin de financer ce type de situation. » (en réponse à la discussion sur la saisie des animaux chez les éleveurs d’animaux de compagnie)
Le SNPCC souligne la problématique des deux extrêmes, à la fois la non-maitrise de la production de chiots/chatons et leur non-vente, et la gestion des retraités. Mme LE ROUEIL explique que le SNPCC a déjà travaillé à une réflexion sur ce sujet avec la SPA de l’Hérault que des indicateurs ont été identifiés. Elle indique que les travaux vont se poursuivre et que leurs résultats pourraient être présentés au CNOPSAV.